Mise à l'eau de "PAULA" le samedi 16 octobre 2021 devant le CVA

 

Jean-Yves Manac'h : «Un ami m’a dit :  Il y a un bateau à sauver ». Donc, Jean-Yves l'a acheté à Paimboeuf (Loire-Atlantique).

Ce « launch » suédois, une vedette de 1933, était dans un état pitoyable quand il a été proposé à Jean-Yves Manac’h pour lui redonner vie. En tout, il a effectué 1200 heures de travail durant 1 an. Tout était à refaire. Et pas n’importe comment. Le bateau est en acajou du Honduras. La membrure, son squelette, en acacia.

 

Le premier essai de mise à l’eau du Pettersson a eu lieu le mercredi précédant.

 

Devant cette-poignée d'amis passionnés, avant la cérémonie officielle, Jean-Yves teste enfin sa vedette sur la Maine. « C’est mon premier bateau à moteur », confie-t-il, lui qui a conçu de nombreux voiliers, notamment à travers sa série néo-rétro des Morgann lancée en 1997, dont une centaine d’exemplaires naviguent en France, en Europe, et même jusqu'au  Japon et au Mexique. (voir dans Archives 2018 et Archives 2015)

 

« Ces petits yachts étaient utilisés pour la navigation de plaisance, d'île en île ». Dessinée par l’architecte Pettersson il y a près d'un siècle et dotée d'un rare capot coulissant, l’embarcation est longue de7,80 m et plutôt étroite 1,90 m. Elle portera le nom de « Paula », comme sa dernière petite-fille. Il avait déjà honoré ses trois premiers petits-enfants en baptisant l'un de ses bateaux « Gabriello », comme Gabriel, Louis et Oscar.

 

En s’approchant de la rive, on admire, vu du dessus, les pontages avant et arrière. Un contreplaqué marine imite en trompe-l’œil les ponts en teck. Comme un air de bateau-taxi de Venise. L'étrave tulipée lui donne un faux air d’instrument de musique, bien plus élégante qu'une coque en polyester. Sa silhouette ne laisse pas insensible. La nouvelle vie de Paula commence en douceur sur ce plan d'eau réputé pour l'aviron.

(extraits de l'article du Courrier de l'Ouest paru le dimanche 17 octobre)

 

Photos de la première mise à l'eau mercredi

 


Baptême de Paula